On me posent souvent des questions : de quoi consiste ma journée, de quelles affaires et soucis, et j'en ai decidé écrire, en ordre chronologique. De plus, je passe mes journées de cette façon-là de jour en jour, sans des pauses, chaque jour. Je suis un travailleur social quotidien.
06.00 -08.00 - le réveil (ça dépend de l'heur quand je me suis allé dormir le jour ptrécédant - si j'ai dormi tard, je me réveille plus tôt- à 6 heures). Je lave le plancher à l'offis.
08.01 - je pense aux orphelins.
08.10 - je me lave, je me brosse les dents, je pense aux orphelins.
08.20 - je mange quelque chose, je pense à ma fille Sacha.
08.30 - je m'assis près de l'ordinateur, je lis des courriels sur un e-mail, après - sur l'autre, je réponds à des lettres. Je pense aux orphelins de Carélie.
09.00 - je me rappelle des promesses d'un aide que les autres m'ont donné, je relis des centaines des cartes de visite. Je pense aux enfants de la Russie. J'écoute du Alexandre Dolskiy (le chanteur à textes russe).
09.30 - je parcours des yeux le site, je regarde les forums des amis dont je prends part, je pense à des enfants de l'Internet. S'il y a des saletés sur la page des lecteurs, j'écris en Finlande pour le web-dessinateur de l'« Équilibre » Dmitriy Lebedev, je lui demande dextraire des messages.
10.00 - je fais des appels contrôles au Ministère de l'Enseignement, au service de la tutelle, je me rappelle à eux, que je suis vif, en bonne santé, je télephone à des orphelinats, j'essaie de comprendre par voix ce qu'il y a de bien et de mal, je propose un-deux projets, j'entends ce que disent les proches du dirécteur. Je pense aux orphelins et à ma fille Sacha.
10.20 - je téléphone à des mécènes, sans but, je me rappelle à eux. On parle à propos des fêtes, des affaires personnelles, ils me disent - appelle, nous aiderons. Ils le disent toujours - ce sont des amis. Je pense aux enfants des mécènes - seront-ils pareils ?
11.00 - je scanne des documentations, des photos, des dessins d'après le projet « L'arc-en -ciel de l'enfance ». Je regarde mon e-mail. J'écris un message pour l'Archivêque, je demande, j'annonce quelque chose. Je décroche le telephone, je réponds, je fixe les rencontres, je promis de venir à un rencontre, je conviens de l'aide humanitaire. J'appelle ceux qui ont promis d'aider une personne concrète, je demande : quoi et comment ? Je téléphone à l' « Asile de nuit », je sonde, rappelle-t-on de moi ? car on demande toujours l'aide en question d'enregistrement. Je téléphone à Dorofeev A.E., le chef de la section éducative, je précise le temps de l'excursion, de la rencontre, des questions de l'aide. Je pense à des ados qui se trouvent à l'Isolateur d'instruction No 1. Qu'est-ce qui se passera avec eux? J'écoute du Boulat Okoudjava.
12.00 - je décroche, je réponds, je donne des coordonnées de ceux qui peuvent aider à ceux qui ont besoin de l'aide ; j'accueille des visiteurs, je teléphone à des radios « Mélodie », « Radio russe sur Onega », je demande du support informatique, on approuve. Je décroche le teléphone mobile, j'écris des sms.
12.30 - à l'aide de téléphone mobile je cherche le père Konstantin, je lui demande l'information concernante le temple en l'honneur de Jean Baptiste, y-a t-il des problèmes ? Je pense aux enfants de la paroisse du temple - comme c'est bon pour eux : le nouveau temple, de nouvelles affaires et des prières, je ressent la joie pour eux ! Je pense à ma fille Sacha.
13.00 - je mange quelque chose, je regarde mon e-mail, le site, des sites de mes amis et des partnaires, j'écris un article. Je téléphone à un journal partnaire « Panorama-TV », je demande, s'il ya de nos matériaux nouveaux dans le numero dernier. J'appelle le Président du « Club des adoptants », on s'accorde le rencontre pour vendredi, on précise des détails. J'appelle à l'école spéciale. J'étudie leur humeur, je dialogue avec le directeur Brisin N.A., on échange des opinions, on discute des problèmes du « Club des élèves sortants ». On prépare ensemble le Club pour la sortie suivante. Je pense à des enfants de l'école spéciale No 8 - qu'est-ce que c'est que les attend à l'avenir? Je me souviens de mon enfance. Je fais un appel à Moscou, à l'édition qui fait paraître le livre « L'enfance salée », ou à un Délégué des droits des enfants de Moscou Golovan A., on dialogue sur des thèmes differentes, on rit.
13.30 - j'écris un autre article pour le site, j'ecris des courriels à des amis, j'écoute Frenk Sinatra, j'appelle mes partnaires, je les demande ce qu'on va faire pour une fête pour des orphelins. Je pense à des orphelins. Je décroche, je teléphone à la Comission des droits, je demande si elle existe encore. Je pense à toutes les Comissions en commun.
14.00 - je place sur le site une information à propos de l'aide apportée, à qui et laquelle, j'écoute du Sting. Je téléphone au Service de travail, on dialogue avec des partnaires à propos d'une collaboration, pour le bien des orphelins.
14.30 - j'appelle ceux avec qui on devait parler après le déjeuner, je demande quand dois-je venir, faut-il trouver du transport ? Je réponds à des gens qui ont demandé une aide, je les dis les résultats, je pense à eux.
15.00- je regarde la boîte à lettres déhors, j'entre au temple en l'honneur de Saint Jean Baptiste, je dialogue avec une travailleuse du temple, j'allume une bougie, j'évalue la situation sur la territoire, j'ébauche ce qu'il faut faire, changer, je m'interesse à l'illumination de rue, si toutes les lampes sont allumées. Dans l'offis viennent des enfants , des visiteurs, des demandeurs, je leur parle, j'appelle ceux dont on a besoin, je prends des coordonnées de ceux qui sont venus.
15.30 - je reponds aux appels de ceux qui ont lu dans le journal des annonces concernantes des collectes, de l'aide etc. Je note des numeros des téléphones, des adresses, j'appelle ceux pour qui on prépare l'aide, j'anonce. .. Je décroche le mobile, j'écris des sms.
15.50 - je vais dans la ville, j'entre à l'édition du journal «Lycée», « Carélie », je dialogue avec des rédacteurs et des journalistes. On échange des problèmes et des nouvelles. Là, je bois du thé, je prends trois-cinq journaux. Je vais chez l'antiquaire Hèino, on dialogue, il redonne quelque chose pour le temple, je vais au café « Rendez-vous », je demande Sveta et Igor d'accuillir nos enfants à « une Table des sucreries » après un projet. Ils approuvent. Je vais au Ministère de l'Enseignement, j'entre dans les cabinets de mes camarades, je demande des nouvelles, j'annonce les miennes. Je vais à l'offis. Je pense à Dieu.
17.00 - je casse la croûtem j'écoute Cézaria Évora, je regarde mon e-mail. J'appelle les volontaires, on discutes des affaires et des réussites, on accorde la rencontre. J'apprends ce qu'il faut pour la realisation des projets, combien de l'argent, je fais un appel contrôle à la Maison de la poupée pour qu'on nous accuille gratuitement, au musée. Je promets une séance gratuite au ciné « Pobéda », je téléphone à « Pobéda », on approuve. Je pense aux enfants chez qui vont des membres de l' « Équilibre ».
18.00 - j'écris une adresse au Maire. Je demande l'ouverture des hôtels pour l'habitation collective des orphelins, je regarde le site de l'administration de la ville, je pose la même question au Maire. Je bois du thé. Dans l'offis viennent des visiteurs, des demandeurs, je travaille avec eux. Je décroche le mobile, je réponds aux appels. Je lis mes courriels, je regarde le site, j'cris des messages. J'écoute du Grebenchikov.
19.00 - j'écris un article d'un sujet nouveau qui m'est venu dans la tête pendant la journée. Je le place sur le site.
20.00 - je téléphone à ceux avec qui on doit se rencontrer le lendemain, je précise le temps et la dureté des rencontres, j'écoute du Mitiaev. Je regarde mon e-mail, je réponds à des messages, j'appelle à des amis.
21.00 - j'écris un article, je replace des photos de mon appareil de photographie numérique à mon ordi, je prépare de l'information pour le lendemain, je pense aux orphelins. J'écoute du Visotskiy, je lis de gros courriels écrits par des organisations russes où prend part l'organisation juvenale de Carélie « Équilibre », j'évalue l'information. Je réponds aux courriels et aux adresses.
22.00 - je cherche à l'aide de Yandex (un système de recherche à l'Internet) des concours des sites, je laisse une requête, je regarde des pages pour des lécteurs à des sites partnaires, j'ecris quelque chose, j'évalue des forums, j'écoute du Nikolskiy.
23.00 - je lis, je regarde des photos d'après des projets, je scanne des documents. J'appelle Alexandre Dorofeev , le chef de la section éducative, j'accorde le match à la colonie (dans l'isolateur d'instruction pour les mineurs). J'appelle Alexey Gidkov, le chanteur de textes, je le demande de donner le concert pour des gens SDF. J'écoute du Alexey Gidkov. Je pense à des détenus.
24.00 - je mange quelque chose, je fais des notes dans le mobile pour le lendemain, j'évalue des jours de la naissance de mes amis, j'écris des sms à des amis de la Russie, je prepare un envoie éléctronique avec de l'information.
1.00 - je me lave, je me brosse les dents, j'écoute du Oleg Dal. Je pense à ma fille Sacha. Je dis une prière, j'allume la veilleuse.
JE DORS.
Nuit : je me lève brusquement, j'écris un message pour celui que j'ai privé de l'attention ce jour-là, je regarde le site, la page des lecteurs, je reponds aux messages, je vais dormir.
Le matin.
Le chef de l'organisation sociale juvenale de la région de Carélie l'« Équilibre »
Alexandre Gezalov.
